Bac'n DFub, les Zrofs (DR)
Le reportage audio de l'émission Interception du 31/01/2010 s'accorde parfaitement au programme de géographie des Premières et des Terminales. Les journalistes (Christine Moncla et Yves Le Hors) se sont intéressés au cas des migrants, demandeurs d'asile pour la majorité, qui afflux à Angers depuis plusieurs années.
Alors que le programme de terminale aborde la question de l'aire de puissance asiatique, voici un petit avant goût des débats géopolitiques qui traversent cet espace.
Retracer l'histoire de l'humanité de ses origines à nos jours et savoir à quels ancètres lointains nous sommes reliés... En voilà un rêve un peu fou. Suivre l'évolution des grandes migrations de notre espèce aux temps où les frontières n'avaient pas de sens. Et pourtant imaginez un arbre généalogique vieux de plusieurs millénaires qui vous permette de contemplez vos ancêtres en descendre -des arbres ^^- et partir à la conquête du vaste monde. Cette idée est aujourd'hui quasiment réalisée grâce au projet Genographic et aux innovations dans le domaine de la compréhension du génome humain.
Cette carte des migrations humaines connaît un échos particulier en cette période de tensions autour de la question des migrations internationales. Migrations catapultées sur le devant de la scène par le rapport du PNUD qui souligne l'importance si ce n'est l'obigation des flux humains dans un monde rétrécie mais inégalitaire où le développement passe par le partage et l'ouverture à l'autre. C'est en tout cas ce que souligne ce rapport présenté il y a peu en préambule des données sur l'IDH (voir ci-dessous le résumé du dossier).
Puisqu'il en fut question cet été, entre deux papiers sur la meilleure crème solaire du moment, et puisqu'il s'agit d'un sujet tansversal pour les Terminales, revenons un peu sur l'anniversaire du premier alunissage humain de l'histoire.
Sans rentrer dans les détails, il est à rappeler que le programme spatial états-unien doit beaucoup aux recherches menées avant et durant la Deuxième Guerre mondiale par les scientifiques allemands dont le professeur Werner von Braun -le père des V1 et V2 puis de la fusée Saturn V-.
Mais c'est la guerre froide et sa course à l'armement qui devient le véritable moteur de la conquête spatiale. Les fusées sont avant tout des vecteurs balistiques capables d'envoyer à des milliers de kilomètres des têtes nucléaires chez l'ennemi. Il est donc primordial de maîtriser cette technologie dans le but de maintenir l'équilibre de la terreur. Qui plus est, l'espace périphérique terrestre est aussi un nouveau champ pour l'espionnage, avec la possibilité d'observer tout ce que l'ennemi ne souhaite pas vous dévoiler grâce aux satellites artificiels.
Pour en revenir au programme spatial états-unien, c'est avec du retard que ces derniers se lancent à la fin des années 1950 dans la course, après les réussites soviétiques du Spoutnik (4 octobre 1957) mais surtout du premier vol habité avec Youri Gagarine (12 avril 1961).
C'est au cour d'un discours célèbre prononcé le 25 mai 1961 devant le Congrès que le jeune président J. F Kennedy propose de franchir la dernière frontière du XXe siècle en envoyant avant la fin de la décennie des hommes sur la Lune et en étant capable de les ramener en vie sur Terre. Avec un second discours public le 12 septembre 1962 à la Rice University, Kennedy lance officiellement le programme lunaire Apollo (voir la vidéo ci-dessous).
Là encore, il ne s'agit pas de faire un exposé complet de ce programme mais juste de rappeler qu'en plus de l'exploit technologique de cette aventure, le programme Apollo permet aux Etats-Unis de gagner la guerre médiatique de la course à l'espace en éclipsant -avec la réussite d'Apollo XI (du 16 au 24 juillet 1969)- les précédantes victoires soviétiques. En tout 6 missions lunaires (sans compter Apollo XIII qualifié d'échec réussi par la NASA) ont permis à 12 hommes de poser le pied sur notre satellite naturel en ramenant plusieurs kilos de roches tout en procédant à de nombreuses expériences.
Et aujourd'hui, après ce 40e anniversaire, que reste-t-il de ce programme et surtout de la place de l'homme dans l'espace ? Le coût exorbitant du programme Apollo a conduit à son arrêt rapide avec la mission Apollo XVII (environ 135 milliards de Dollars actuels). La guerre froide se déplaçait alors sur d'autres terrains, et le rendez-vous entre la capsule Apollo et le Soyous en 1975 ouvrait la voie à un espace plus pacifique. Même si encore aujourd'hui, l'espace -en orbite terrestre- reste un champ politique et militaire important (espionnage, missiles balistiques, ...) avec les épiphénomènes historiques comme le programme IDS (Guerre des étoiles) de R. Reagan en 1983 ou encore le déploiement d'un bouclier anti-missiles et les essais de destructions balistiques de ces dernières années. L'espace proche (LEO -entre150 et 1500 km; MEO -entre 1500 et 36000 km et GEO -à 36000 km) est aussi devenu un espace économique avec le développement des NTIC.
Et la Lune dans tout cela ? Et bien, il est aujourd'hui question d'y retourner dans les décennies à venir. Mais la coopération sera sans doute plus importante que la compétition entre les pays émergents (Chine, Inde) et les pays développés. L'envoie récent de sondes (la sonde indienne chandrayaan-1, le satellite états-unien LRO, la sonde japonaise Kaguya, ou encore la sonde chinoise Chang'e-1) autour de notre satellite naturel augure ce retour programmé mais à quel coût et pour quel usage.
Comme il est d'usage chaque année, en cette période, je vous souhaite à tous une bonne rentrée scolaire sous le signe...
... de la grippe H1N1 -euh non, c'est risqué.
... du travail -euh non, c'est fatigant.
... de la curiosité -c'est mieux !
...et bien sûr de la réussite pour tous ceux qui se préparent aux examens.
Le site Historia-Geographia rouvre ses portes pour cette nouvelle année avec un léger ravalement de façade et toujours beaucoup d'infos. -dans la limite du temps concédé par Chronos au professeur entre deux cours et des corrections-.
Profitez-en pour vous balader à la recherche des outils méthodologiques, des infos complémentaires sur les cours et des articles parus l'année dernière.