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Si les mots ne permettent pas toujours de retranscrire l’indicible, les images et surtout la foultitude de rumeurs qui circulent sur la toile non plus. Alors quelques articles à lire pour recadrer les choses et quelques conseils pour éviter de tomber dans le sensationnalisme et pire encore.

 

Sur Le Monde, à lire :

"Voici quelques conseils de base pour rester prudents avant de relayer les « informations » que vous voyez circuler sur les réseaux sociaux et dans les médias :

  • Partez du principe qu’une information donnée sur le web par un inconnu est par défaut plus fausse que vraie.
  • Fiez-vous plutôt aux médias reconnus, aux journalistes identifiés et connus. Et ne considérez pas non plus que cela suffit à rendre leurs informations vraies. Dans des situations de crise comme celle-ci, l’information circule très vite, et peut souvent s’avérer par la suite erronée. Il vaut mieux attendre que plusieurs médias donnent un même fait pour le considérer comme établi.
  • Une photo n’est jamais une preuve en soi, particulièrement quand elle émane d’un compte inconnu. Elle peut être ancienne, montrer autre chose que ce qui est dit, ou être manipulée.
  • Un principe de base est de recouper : si plusieurs médias fiables donnent la même information, elle a de bonnes chances d’être avérée.
  • Méfiez-vous aussi des informations anxiogènes (type « ne prenez pas le métro, un ami a dit un autre ami que la police s’attendait à d’autres attentats », un message qui tournait apparemment samedi matin) que vous pouvez recevoir via SMS, messages de proches, etc, et qui s’avèrent fréquemment être des rumeurs relayées de proche en proche, sans réelle source."

A écouter ci-dessous l'analyse pertinente de Jean-Pierre Filiu, universitaire spécialiste de l'Islam contemporain, interrogé sur France Inter samedi dernier.

A revoir le vidéo pédagogique et géopolitique des journalistes du Monde sur l'organisation Daech.